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MARSEILLE

 

La semaine dernière nous sommes allés à Marseille ou plutôt chez Marseille. Nous cherchions un endroit, à la fois rapide et sympa pour grignoter un petit quelque chose avant d’aller voir un broadway show, un dîner léger vers 18h, heure tout à fait “usual” aux États-Unis.

 

Bref, pourquoi pas un bistro et pourquoi pas un bistro bien français, avec un nom tel que celui-ci nous ne pouvions nous tromper.

 

Effectivement, une ambiance de brasserie américano-parisienne nous y attendait. Tout était au rendez-vous : chaises en bois brut, tables dénuées de nappes, serviettes blanches, menu classique incluant les escargots de bourgogne, la soupe à l’oignon et les moules frites sans oublier le sempiternel tuna tartare qui semble gentiment squatter tous les menus New-Yorkais. 

 

Laurent commande un steak sans frites….”impossible de séparer le steak des frites” nous répond notre serveur assez choqué et quelque peu engoncé dans sa chemise…aie mauvais point. Est-ce si compliqué de mettre une petite salade verte à la place….apparemment oui…très bien…Tout ceci n’est pas bien grave. On se sent bien chez Marseille, un je ne sais quoi nous inspire….peu être une certaine nostalgie…on se sent redevenir français. Et rien que cela ça fait du bien. 

 

Essayant d’éviter l’ail ou tout autre oignon quelque peu dérangeant pour nos futurs voisins de spectacle, nous nous décidons pour un saumon à la provençale, je dirais plutôt bon, quelconque mais bon, accompagné d’une ratatouille délicieuse. Laurent un peu frustré tout de même se rabat sur un Roserock Pinot noir d’Oregon (du Domaine Drouhin) qui tout de suite semble pimenter notre repas. 

 

L’ambiance est au rendez-vous, les assiettes chantent, les verres s’entrechoquent, les gens parlent haut et fort, les commandes affluent, les serveurs vêtus de leurs beaux tabliers blancs glissent de table en table….il n’est que 18 heures et la salle est comble, c’est un point positif. Nous ne prenons pas de dessert mais finissons notre vin, le spectacle va commencer. Heureusement nous ne sommes pas loin et il fait froid, on est au chaud chez Marseille c’est là à notre avis son avantage principal.

 

La salle se vide, nous ne sommes pas les seuls à sortir ce soir. Marseille restera Marseille mais Marseille à New-York c’est quand même sympa...

 

http://www.marseillenyc.com

 

Marseille

 

Last week we went to Marseille or rather chez Marseille. We were looking for a place both fast and fun for a bite to eat before a Broadway show, just a light dinner around six pm, a common custom here in New York.

Well, why not a bistro and why not a French bistro and with a name like Marseille we could hardly go wrong. 

Sure enough, just as expected, we found the special ambience of a brasserie à la parisienne:

rough wooden chairs, white napkins, no table clothes, and The classic menu includes snails à la Bougogne, onion soup, fried mussels, and of course, the usual tuna tartare that seems to pleasantly find its way onto all the New York menus.

Laurent orders a steak without fries. "Impossible to have steak without fries" says our waiter, acting shocked and a bit too big for his shirt. Ouh, my comment is a bit mean, but is it so complicated to serve a little green salad instead of the fries? Apparently yes. Oh well, it's not the end of the world. We are comfortable at Marseille, inspired by a certain something, perhaps a bit of nostalgia, or more likely we just feel French again, and that always makes us feel good.

Making an effort to avoid garlic and other onions which might bother our future neighbors at the show, we chose a salmon à la Provençalethat we found just pretty good, maybe even a bit ordinary, but still OK. The salmon came with a delicious ratatouille. Although put off a bit by the waiter, Laurent recovered with a Roserock Pinot Noir from Oregon, (from Domaine Drouhin) which immediately cheered up our meal.

 

The ambiance at Marseille doesn't disappoint: the plates jingle, the glasses clink, and the conversation resonates. The orders flow as the waiters, in their handsome white aprons, glide from table to table. 

 

It is only six o'clock and the room is already full, a good sign. We decline dessert because the show starts soon, and we would rather savor our wine. It is cold out, but the theater is not far, and with our wine we can enjoy the warmth, one of the real assets chez Marseille.

 

The room empties. We aren't the only ones going on for the evening. The city of Marseille will always be Marseille, but our Marseille in New York is still pleasant good fun … 

 

http://www.marseillenyc.com

 

 


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