Que dire à propos de ce restaurant si cher à notre coeur, les mots nous semblent bien fades pour suffire à décrire cet endroit. Le red Hat on the River fait partie de ces restaurants qui ont un je ne sais quoi de touchant, qui vous donne envie de revenir régulièrement, un peu comme si une partie de vous restait là-bas pour mieux y retourner. Peut-être est-ce du à l’accueil plus que chaleureux de ses propriétaires, Mary et Jim Parker, que nous avons la grande chance de compter parmi nos bons amis. Peut-être est ce du a ce lieu inouï, ancré le long de notre chère Hudson, une ancienne usine en briques rouges convertie en écrin, ni fastueux, ni luxueux, ni pompeux, simplement beau, où l’on se sent à la fois dépaysé et à la fois intimement lié.
Il y a quelque chose de spécialement attirant au Red Hat. Peut-être est ce encore cette unique vue sur Manhattan à la nuit tombée, ce dégradé de rose et orangé flattant les eaux calme de la rivière. À deux en amoureux, entre amis, en famille, toutes les options sont envisageables à condition de vouloir passer un moment un peu hors du temps, un moment sans téléphone, sans iPad, sans Ordi, un moment de bénéfice personnel non pollué. Et alors on est bien, tellement bien que l’on voudrait être la seule personne à connaitre cet endroit. Il est temps cependant de vous le révéler car ce serait un réel gâchis de ne pas y aller.
Le Red Hat est un bistro donc oubliez immédiatement vos tenues d’apparat et vos chaussures cirées, cependant faite lui honneur en négligeant le jean troué ou les baskets nike, cet endroit se respecte. Pour une première fois nous vous conseillons la saison estivale afin de profiter à l’envi du “roof top” tout en sirotant un Cosmopolitan, spécialité de la maison. Vous pouvez également vous laisser tenter par un chardonnay, pourquoi pas un Laforêt de la Maison Drouhin. Prenez votre temps, “enjoy”comme l’on dit ici, regardez Manhattan peu a peu s’effacer à l’horizon et respirez l’air pur et enchanteur de ce lieu sublime.
Puis descendez et attendez calmement qu’une table se libère, en effet les tables ne peuvent pas être réservées en terrasse, vous devez faire preuve de patience, alors asseyez vous à nouveau, cette fois-ci au bord de l’eau et prenez un autre verre…
Ca y est votre table et prête, vous l’avez méritée, maintenant il faut choisir. Souvenez vous, le Red Hat est un Bistro pas un Gastro donc faites fi du recurrent tuna tartare, cependant délicieux, et ruez vous sur les rillettes de canard maison ou la frisée aux lardons.
Certes, le Cod est très bon mais prenez plutôt les moules frites ou le steak frites ou encore le boudin blanc. Ne négligez surtout pas les frites, elles sont succulentes et enrobées de sauce béarnaise elles n’en sont que meilleures…
N’omettez pas d’humidifier de temps à autre votre palais avec, pourquoi pas, à nouveau un Laforêt, mais un pinot à présent.
Enfin, nous laissons les gourmands choisir leur dessert, le choix ne manquant pas. Pour notre part, bien repus, nous nous contentons en règle générale d’un dernier verre de vin accompagné de quelques biscottis délicieusement croquants.
Jim et Mary seront certainement venus vous saluer amicalement durant votre dîner comme ils le font à l’accoutumée. Vous regarderez votre montre et soudainement réaliserez qu’il est temps de rentrer, comme si le temps s’était suspendu durant ces quelques heures.
Aussi je vous promets, que vous reviendrez, vous roulerez jusqu’à Irvington, cette petite ville nichée à flanc de colline, vous descendrez jusqu’à la rivière et profiterez à nouveau de l’instant présent, de quelques heures privilégiées dans ce petit coin de paradis.
What should we say about this restaurant so dear to our heart? Words seem too bland to really describe this place. The Red Hat on the River is among those restaurants which have a certain attraction that makes you want to come back over and over again, almost as if a part of you was left there to encourage a return visit. Maybe it's the wonderful warm greeting of the owners, Mary and Jim Parker, who we are lucky enough to count among our good friends. Maybe it is because of the extraordinary location, moored along our beloved Hudson River, in a former red brick factory now converted into a showcase. The décor is not pretentious, lavish nor luxurious, simply a lovely place where you might feel both unsettled and intimately attached.
What is really enticing at Red Hat is the unique view of Manhattan at nightfall when the special shades of orange and pink charm the peaceful river. For two lovers, a few friends or among family, anything is possible, if you are willing to spend a timeless instant without telephones and electronics, and simply enjoy an untainted moment of intimate comfort. Here you feel comfortable, so comfortable that you'd like to be the only one who had found this place. On the other hand, we must share our discovery: it would be a shame for you not to come here.
The Red Hat is a bistro, so forget about your formal clothes and well-shined shoes, but tattered jeans and Nike sneakers don't work either. The place does deserve a certain refinement. We recommend that you come for your first visit in the summer to fully take advantage of the rooftop while sipping the special house Cosmopolitan. Or you might try a chardonnay, and why not a La Forêt from Joseph Drouhin. Enjoy! Watch Manhattan slowly disappear on the horizon, and breathe the enchanting air of this special place. Then go down and quietly wait for a table to open up, because they don't take reservations for the terrace. You have to be patient, so take a seat by the water and have another drink…
Ok, your table is ready and now it is time to see the menu. Don't forget, the Red Hat is a bistro, so try the regular but delicious tuna tartar and go for the house rillettes of duck or the salad with bacon. The cod is quite good, but you might prefer the fried mussels or the steak and fries, or even the blood sausage. Be sure to have the fries. They are deliciously flavored with Béarnaise sauce and couldn't be better…
Don't forget to match the food with an appropriate wine. Why not another Laforêt, but this time a Pinot Noir. Finally, let our sweet tooth friends order their dessert, and choices aren't lacking. As for us, we are well satisfied, and will be quite happy with a last glass of wine with a few deliciously crunchy biscottis.
Jim and Mary will certainly have come to visit you at your table as they usually do, and you'll look at your watch and realize, all of a sudden, how late it is. It's time to be on your way.
And I promise you that you'll be coming back, driving to Irvington, this village perched on the hillside, and you will make your way down to the river, and again enjoy a few precious hours in this little corner of paradise.
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