Aujourd’hui nous sommes allés au Penguin, nous y allons d’ailleurs souvent. Pourquoi souvent me direz-vous, et bien c’est très simple : Le Penguin est unique. Et pourquoi ? Et bien le Penguin est à Greenwich ce que le bistro est à la France. Mais le Penguin est un bistro de haut niveau, point un bistro que l’on oublie. On y va les papilles en éveil car l’on sait que l’on ne sera jamais déçus.
A peine rentrés, les murs orange chaleureux vous invitent à apprécier immédiatement l’ambiance cosy de ce lieu particulier. Antoine Blech, l’un des deux propriétaires viendra, bien entendu, vous souhaiter la bienvenue avec son sourire qui pourrait être légendaire. Il choisira pour vous la table idéale en fonction de vos envies, entre amis, en amoureux, tout est possible avec Antoine. Les petites tables soignées se chevauchent allègrement donnant une ambiance à la fois conviviale et moderne. On sent que ce bistro est d’inspiration française, le chic côtoie calmement le contemporain sans oublier le charme de nos chers bistros parisiens. La clientèle est d’ailleurs chic, nous sommes à Greenwich, ne l’oublions pas.
A peine assis nous dégustons déjà notre baguette fraîche enveloppée dans son petit sachet en papier coquet. On est bien, il règne un je ne sais quoi de mieux, de meilleur qu’ailleurs, peut être est ce le contraste du bleu roi des banquettes et contours de fenêtres avec cet orange tonique qui nous happe. Les gens parlent fort mais nous nous entendons, l’acoustique est parfaite de jour comme de nuit, décidément rien ne manque au Penguin.
Nous sommes affamés et cela tombe bien, le Penguin est un restaurant dodu.
Bien entendu la salade frisée aux lardons semble être une évidence, bistro oblige, ce qui ne nous empêche pas de déguster copieusement les raviolis aux champignons sauvages. Le steak frites suivra sans encombre accompagné d’une béarnaise salvatrice, on en redemande. N’oublions pas les moules Frites marinières ou au safran, peu importe, ces dernières sont succulentes. Il semble que les français d’Amérique excellent en frites car celles-ci sont à la fois croquantes et goûteuses, nous fondons surtout quand nous les trempons dans une sauce au vin ou dans notre béarnaise, c’est divin.
Nous n’avons plus de place pour le dessert mais connaissons la carte par coeur, ce n’est pas grave l’île flottante sera pour un autre jour.
Cette fois ci nous avons choisi un Chablis Vaudon de notre chère Maison Joseph Drouhin mais également un excellent Côte du Rhône du Domaine Jean Luc Colombo, le choix des vins ne manque pas.
Nous demandons l’addition et ne levons pas les yeux au ciel, cette dernière reflète parfaitement la qualité indéniable de notre repas.
Il est l’heure à présent de rentrer chercher les enfants a l’école, nous reviendrons la semaine prochaine pour dîner cette fois ci. Peut être aurons nous la chance d’ailleurs d’applaudir un anniversaire, c’est une tradition au Penguin et nous on aime bien. Peut être aurons nous également la chance de croiser Suzanne, l’épouse d’Antoine aussi radieuse et épanouie que son cher mari. Alors si d’aventure la France vous manque un peu, venez vite à Greenwich, le Penguin, roi français de la bistronomie, vous fera un bien fou.
http://www.lepenguinbistro.com
Today we went to Le Penguin, as we often do. Why so often, you might ask. Well, the answer is simple: Le Pengouin is unique, and why is it unique? Well Le Pengouin is to Greenwich what the bistro is to France. And it's a high level bistro, not one that you will easily forget. You go there with appetite ready, and you know that you will never be disappointed.
One step in the door, and the warm orange walls immediately invite you to enjoy the cozy ambience of this special place. Antoine Blech, one of the two owners, will of course welcome you with his almost legendary smile. He will select the perfect table, according to your wishes, whether a group of friends or a romantic couple. Anything is possible with Antoine.
The elegant little tables are pleasantly close together, creating both a modern and convivial mood. You do sense the French inspiration in this bistro. Here the chic easily blends with the contemporary, while reflecting the typical charm of our beloved Parisian bistros. By the way, the clientele is chic. Don't forget: this is Greenwich.
Barely seated, we try our fresh baguette wrapped in a lovely little packet. We are happy; a certain something prevails which is special and better than other places. Maybe it's the contrast of the royal blue banquettes with the stimulating orange window borders that lift our spirits. The diners aren't quiet, but the perfect acoustics allow us to easily hear each other. Clearly, nothing is missing at Le Pengouin.
We are famished, which is perfect, because Le Penguin is a restaurant for big appetites. Of course the salade friséeseems the obvious choice, a "bistro must," but that doesn't keep us from savoring a generous portion of wild mushroom ravioli. The steak and fries seamlessly follow, accompanied by a sauce béarnaise salvatrice. We even go for seconds.
Don't forget the fried mussels, either marinieresor with saffron. It doesn't matter; all the mussels are delicious. And it seems that the French in America excel with their fries, which are always both tasty and crisp. We make them even better as we dip them in a wine sauce or in our béarnaise. Devine!
No more room for dessert, but it's not serious: we know the choices by heart, and the l'ile flottantewill be for another day.
This time we choose the Chablis Vaudon from our favorite Maison Joseph Drouhin, and for a red, an excellent Côte du Rhône from Jean-Luc Colombo, as the choice of wines is not lacking. We ask for the check and are not at all stunned: it is right in line with the undeniable quality of our meal.
Now it is time to go home and pick up the children at school, but we will be back next week; this time for dinner. Maybe we'll even have the chance to celebrate a birthday, one of our favorite traditions at Le Pengouin. Also, maybe we will be lucky enough to run into Suzanne, Antoine's spouse who is as radiant and accessible as her dear husband. So, if by chance you miss France, come hurry to Greenwich where Le Pengouin, reigns as the king of bistro cuisine. You'll be delighted.
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